Un peu d’histoire

L’industrie du cuir est une des plus anciennes dans l’histoire de l’humanité. Nos ancêtres les plus lointains utilisaient des peaux afin de protéger leur corps, leurs mains et leurs pieds. Le cuir était fait à partir de la peau de n’importe quel animal grâce à un procédé qu’on appelle le tannage qui préserve la peau qui sans cela se putréfierait rapidement.

Le cuir d’agneau est fin et délicat. Il est utilisé en ganterie, pour les vêtements et en reliure de luxe. Il servait autrefois à la fabrication de feuillets plus fins que le parchemin : le vélin.

Si le tannage à la fumée fut le premier utilisé, on ignore de quand date l’invention du tannage végétal, mais on suppose qu’il date de temps très reculés et que sa découverte résulte en grande partie du hasard. Des peaux se retrouvèrent immergées dans un point d’eau entouré d’arbres. Des écorces et des feuilles s’y trouvaient qui jouèrent le rôle d’agent tannant. Le cuir ainsi obtenu était alors bien plus souple. Ce n’est que bien plus tard que des agents tannants chimiques intervinrent pour encore faire progresser le tannage.

Au Moyen Âge, l’industrie du travail du cuir s’organise et s’installe dans des zones précises notamment à proximité immédiate d’une rivière. Ce n’est, ensuite que lorsque l’industrie chimique se développa, au XIXe siècle, que l’industrie du cuir put en profiter. De nombreuses découvertes furent réalisées et le travail du cuir au chrome apparut à cette époque. Il est toujours d’actualité dans l’industrie de ces dernières années, avec les problèmes environnementaux que nous connaissons.

Si les premières avancées dans le travail du cuir furent, au début, accidentelles et acquises par expérience et observation, l’industrie du cuir s’est développée en passant de petites productions familiales à une industrie de grande production et un accroissement de la qualité des tannages. Aujourd’hui, les artisans et la chimie ont donné un savoir-faire développé au secteur du travail du cuir. De nouvelles techniques apparaissent, qui devraient, maintenant réduire fortement l’impact de cette industrie sur l’environnement. Lou-Rox est engagée dans la préservation de l’environnement.

Le tannage

Le cuir est la matière qui s’adapte le mieux à la forme du corps, la plus imperméable, durable et résistante à la chaleur, au vent et à l’abrasion. C’est de plus une matière naturellement respirante. La qualité du cuir est liée à la bonne sélection des peaux en amont et à la qualité du tannage. Aujourd’hui il existe deux types de tannages très employés :

Le tannage végétale qui traite la peau avec des tannins végétaux extraits de l’écorce et du bois de certains arbres. Longtemps l’écorce du chêne a été utilisée comme source de tannin, mais aujourd’hui, le tannin de mimosa, est plus commun. Le tannage végétal est traditionnellement effectué dans des fosses : les peaux sont suspendues dans une série de fosses ou de cuves remplies d’une solution tannante qui devient de plus en plus forte jour après jour. Ce processus, lent et pouvant prendre plusieurs semaines avant que les peaux soient entièrement tannées, a été modernisé empruntant des méthodes plus scientifiques en utilisant des foulons dans les étapes plus tardives du processus afin de l’accélérer.

Le tannage minéral est généralement effectué à l’aide de sulfate de chrome basique, un sel minéral qui pénètre très rapidement dans la peau, le processus de tannage est ainsi complété en vingt-quatre heures. Le cuir est alors d’un bleu canard léger/pale, et après les traitements appropriés deviendra un cuir souple moderne de haute qualité. D’autres tannages minéraux (ex: alun) sont également utilisés.
Faisant suite au premier processus de tannage, la peau suit d’autres étapes.

Le retannage : Les peaux sont maintenant dans la dernière étape de production. Un processus de foulonnage permet l’ajout de teintures, de fongicides chimiques, d’un agent de retannage, de liqueurs grasses qui donnent au produit fini une souplesse au toucher, et si nécessaire des produits ignifugeants.

Le Séchage : Les peaux sont tout d’abord séchées en essorant le surplus d’eau dans une grande essoreuse ou machine de mise à vent, et en étendant les peaux sur un cadre qui est ensuite passé dans un séchoir.

Les différents types de finitions

Pigmentation et vernissage : on applique des pigments sur la surface des peaux finies. On les enduit par rouleau ou par combinaison pour la première application, et au pistolétade par pulvérisation pour ajouter les couches de pigments suivantes. Une couche finale de vernis est appliquée afin de donner au fini une pellicule protectrice contre l’usure et les salissures.

Impression : on « imprime » parfois un grain sur la surface du cuir. Ceci crée un break plus uniforme (l’aspect naturel qui apparaît sur les plis de la peau) et permet de camoufler les cicatrices et les marques.

Lustrage : Les peaux sont placées dans de grands tambours rotatifs en inox. Au cours de ce processus les fibres naturelles commencent à se détendre et une souplesse au toucher (la poignée) est créée.
Le cuir pleine fleur est un cuir ayant conservé sa surface d’origine : la fleur. Partie noble du cuir, laissant apparaître les caractéristiques de la peau : grain naturel et rides.
Le cuir aniline est un cuir « pleine fleur » ayant reçu une mise en teinte au foulon à l’aniline sur lequel le finissage transparent est réalisé par un film protecteur très léger qui confère à la peau douceur et souplesse.
Le cuir fleur corrigée est un cuir ayant subi un léger ponçage de la fleur dans le but d’en homogénéiser la surface et de supprimer certaines marques trop prononcées.
Le cuir pigmenté se dit d’un cuir pleine fleur ou d’un cuir fleur corrigée sur lesquels le finissage opaque donne une surface plus régulière et une meilleure tenue à l’usage.

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